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La Fleur Noire Et Les Aztèques

La fécondation est une étape essentielle pour obtenir des gousses de vanille puisque sans elle, il n’y a pas l’obtention du fruit. La pollinisation est pratiquée par temps sec chaque matin dans la mesure où les fleurs ont une vie brève de quelques heures. Avec un instrument pointu, la marieuse déchire le capuchon de la fleur de vanille qui protège la partie mâle. 

Toujours avec son instrument, elle redresse alors la languette qui sépare la partie femelle de la partie mâle et elle rapproche avec ses doigts l’étamine porteuse du pollen. Après cette pollinisation, la base de la fleur du vanillier va s’allonger et se diriger vers le bas pour former la gousse verte de la vanille. Deux mois plus tard, la fleur séchée tombe et la gousse de vanille a alors atteint sa taille définitive. Huit à neuf mois après la fécondation, la gousse de vanille est prête à être récoltée. «Les marieuses», qui sont les femmes qui gèrent la pollinisation de la culture de la vanille peuvent féconder de 1000 à 1500 fleurs par jour.

Le saviez-vous ? : Edmond Albius est un esclave Réunionnais qui a découvert, en 1841, le procédé de fécondation de la vanille. À 12 ans, Edmond est arrivé à produire des gousses de vanille dans le jardin botanique de son maître à la grande surprise de ce dernier sur l’île de la réunion (baptisée île bourbon). Personne auparavant n’avait réussi à féconder la vanille. Le jeune esclave Edmond Albius a expliqué alors le procédé simple et très fiable de la pollinisation manuelle de la Vanille. Puis, cette méthode fut adoptée par beaucoup de producteurs de vanille. L’île bourbon a commencé à produire de la vanille et à l’exporter à ce moment-là, et à polliniser les fleurs manuellement sur tous leur plan de vanille.

L’histoire de la vanille : Les aztèques et la fleur noire

La vanille prend naissance aux fins fonds de l’Amérique latine dans des chroniques Aztèques datant du XVe siècle, mais son utilisation pourrait remonter à de nombreuses années. Associée à la fève du cacao, cette gourmande épice a traversé l’Océan Atlantique, de l’Amérique du Sud pour s’implanter en Afrique auprès d’une terre adaptée à sa mise en culture.  

Le chocolat était consommé par les Aztèques sous forme de boisson à base de poudre de cacao appelée « xocoatl » qui signifie « eau amère » en nuahatl. Cette boisson était agrémentée de piment afin de la rendre aphrodisiaque. Selon le conquistador Bernal Diaz del Castillo (1492/1496-1584) L’Empereur Moctezuma II (1466-1520) buvait près de 50 verres par jour dans l’intention… d’être stimulé ! Les Aztèques, mais également les Mayas, utilisaient la vanille pour l’insérer dans leur boisson épaisse à base de cacao. Cette boisson à base de cacao et de vanille était destinée aux nobles ainsi qu’aux guerriers.

Au coeur de la forêt équatoriale, les peuples amérindiens découvraient des orchidées sauvages qui possédaient des gousses de vanille. Ces gousses, une fois tombées sur la terre ferme, fermentaient au contact de l’humus et diffusaient un arôme des plus divins et des plus exquis. 

Les Aztèques, qui n’avaient pas les terres adaptées à la croissance des vanilliers, se fournissaient en vanille auprès des Totonaques qui vivaient sur les côtes montagneuses à l’Est du Mexique où les gousses avaient un climat idéal pour croître. Les Totonaques étaient les principaux producteurs mondiaux de vanille jusqu’au milieu du XIXe siècle. 

En langue aztèque, la vanille s’appelait « tlitxot chitl », ce qui signifie « fleur noire ».

La vanille est ramenée en Europe par les conquistadores espagnols et connaîtra un grand succès, en particulier à la cour du roi de France Louis XIV qui va, le premier, essayer de développer sa culture sur l’Ile Bourbon, l’actuel Réunion, mais le Mexique va conserver le monopole de sa production jusqu’au milieu du 19e siècle car la fécondation du fruit est liée à des abeilles indigènes, appelées abeille Melipona, qui sont présentes uniquement au Mexique.

La première source écrite avec illustration connue au sujet de la vanille se trouve dans le Codex de Florence, aussi appelé Codex Badianus écrit par les médecins aztèques, Martinus de la Cruz et Juannes Badianno en 1552. Cet ouvrage constitue la première référence concernant cette orchidée sauvage du Nouveau Monde ainsi que le premier livre médical écrit en Amérique.

Une légende raconte que la vanille serait née d’une histoire d’amour entre une princesse et un prince. La princesse Tzacopontziza, fille du roi Tenizti III, était destinée à se consacrer à la Déesse de la récolte appelée Tonocayohua. Son destin prit une autre tournure lorsqu’elle rencontra le prince Zkatan-Oxga. Leur amour était impossible… ce qui a aboutit à leur mort, condamnés par le Roi. Leurs coeurs ont été donnés en offrande à la Déesse de la Récolte. Leurs sangs mélangés, donnèrent naissance à un arbre, représentant le Prince, entrelacé d’une liane de vanille qui représentait la jeune Princesse amoureuse. Dès lors, la vanille était considérée comme sacrée et était baptisée Nectar des Dieux. 

L’Europe découvre la vanille 

En 1519, Hernán Cortès, le conquistador espagnol, attribue la première place de l’empire aztèque au compte de Charles Quint l’Espagnol héritier. L’empereur aztèque Montezuma lui offrira plus tard ce fameux chocolat à la vanille. 

L’histoire de la vanille : La fécondation manuelle 

La fécondation est une étape essentielle pour obtenir des gousses de vanille puisque sans elle, il n’y a pas l’obtention du fruit. La pollinisation est pratiquée par temps sec chaque matin dans la mesure où les fleurs ont une vie brève de quelques heures. Avec un instrument pointu, la marieuse déchire le capuchon de la fleur de vanille qui protège la partie mâle. 

Toujours avec son instrument, elle redresse alors la languette qui sépare la partie femelle de la partie mâle et elle rapproche avec ses doigts l’étamine porteuse du pollen. Après cette pollinisation, la base de la fleur du vanillier va s’allonger et se diriger vers le bas pour former la gousse verte de la vanille. Deux mois plus tard, la fleur séchée tombe et la gousse de vanille a alors atteint sa taille définitive. Huit à neuf mois après la fécondation, la gousse de vanille est prête à être récoltée. «Les marieuses», qui sont les femmes qui gèrent la pollinisation de la culture de la vanille peuvent féconder de 1000 à 1500 fleurs par jour.

Le saviez-vous ? : Edmond Albius est un esclave Réunionnais qui a découvert, en 1841, le procédé de fécondation de la vanille. À 12 ans, Edmond est arrivé à produire des gousses de vanille dans le jardin botanique de son maître à la grande surprise de ce dernier sur l’île de la réunion (baptisée île bourbon). Personne auparavant n’avait réussi à féconder la vanille. Le jeune esclave Edmond Albius a expliqué alors le procédé simple et très fiable de la pollinisation manuelle de la Vanille. Puis, cette méthode fut adoptée par beaucoup de producteurs de vanille. L’île bourbon a commencé à produire de la vanille et à l’exporter à ce moment-là, et à polliniser les fleurs manuellement sur tous leur plan de vanille.

L’histoire de la vanille : Les aztèques et la fleur noire

La vanille prend naissance aux fins fonds de l’Amérique latine dans des chroniques Aztèques datant du XVe siècle, mais son utilisation pourrait remonter à de nombreuses années. Associée à la fève du cacao, cette gourmande épice a traversé l’Océan Atlantique, de l’Amérique du Sud pour s’implanter en Afrique auprès d’une terre adaptée à sa mise en culture.  

Le chocolat était consommé par les Aztèques sous forme de boisson à base de poudre de cacao appelée « xocoatl » qui signifie « eau amère » en nuahatl. Cette boisson était agrémentée de piment afin de la rendre aphrodisiaque. Selon le conquistador Bernal Diaz del Castillo (1492/1496-1584) L’Empereur Moctezuma II (1466-1520) buvait près de 50 verres par jour dans l’intention… d’être stimulé ! Les Aztèques, mais également les Mayas, utilisaient la vanille pour l’insérer dans leur boisson épaisse à base de cacao. Cette boisson à base de cacao et de vanille était destinée aux nobles ainsi qu’aux guerriers.

Au coeur de la forêt équatoriale, les peuples amérindiens découvraient des orchidées sauvages qui possédaient des gousses de vanille. Ces gousses, une fois tombées sur la terre ferme, fermentaient au contact de l’humus et diffusaient un arôme des plus divins et des plus exquis. 

Les Aztèques, qui n’avaient pas les terres adaptées à la croissance des vanilliers, se fournissaient en vanille auprès des Totonaques qui vivaient sur les côtes montagneuses à l’Est du Mexique où les gousses avaient un climat idéal pour croître. Les Totonaques étaient les principaux producteurs mondiaux de vanille jusqu’au milieu du XIXe siècle. 

En langue aztèque, la vanille s’appelait « tlitxot chitl », ce qui signifie « fleur noire ».

La vanille est ramenée en Europe par les conquistadores espagnols et connaîtra un grand succès, en particulier à la cour du roi de France Louis XIV qui va, le premier, essayer de développer sa culture sur l’Ile Bourbon, l’actuel Réunion, mais le Mexique va conserver le monopole de sa production jusqu’au milieu du 19e siècle car la fécondation du fruit est liée à des abeilles indigènes, appelées abeille Melipona, qui sont présentes uniquement au Mexique.

La première source écrite avec illustration connue au sujet de la vanille se trouve dans le Codex de Florence, aussi appelé Codex Badianus écrit par les médecins aztèques, Martinus de la Cruz et Juannes Badianno en 1552. Cet ouvrage constitue la première référence concernant cette orchidée sauvage du Nouveau Monde ainsi que le premier livre médical écrit en Amérique.

Une légende raconte que la vanille serait née d’une histoire d’amour entre une princesse et un prince. La princesse Tzacopontziza, fille du roi Tenizti III, était destinée à se consacrer à la Déesse de la récolte appelée Tonocayohua. Son destin prit une autre tournure lorsqu’elle rencontra le prince Zkatan-Oxga. Leur amour était impossible… ce qui a aboutit à leur mort, condamnés par le Roi. Leurs coeurs ont été donnés en offrande à la Déesse de la Récolte. Leurs sangs mélangés, donnèrent naissance à un arbre, représentant le Prince, entrelacé d’une liane de vanille qui représentait la jeune Princesse amoureuse. Dès lors, la vanille était considérée comme sacrée et était baptisée Nectar des Dieux. 

L’Europe découvre la vanille 

En 1519, Hernán Cortès, le conquistador espagnol, attribue la première place de l’empire aztèque au compte de Charles Quint l’Espagnol héritier. L’empereur aztèque Montezuma lui offrira plus tard ce fameux chocolat à la vanille.